Yasujiro Ozu (1903-1963) est le cinéaste de chevet d’un grand nombre de réalisateurs, dont le Prix Lumière 2023, Wim Wenders, qui lui consacre un film, Tokyo-Ga, en 1985. À l’occasion des 120 ans de sa naissance et des 60 ans de sa mort, le festival présente six de ses œuvres en restaurations inédites, avant une grande rétrospective à l’Institut Lumière cet hiver. Les spectateurs du festival pourront découvrir pour la première fois dans les salles obscures françaises Une femme dans le vent avec Kinuyo Tanaka, actrice et réalisatrice honorée au festival en 2021 ; Femmes et voyous, film muet inédit depuis plus de 30 ans. Mais aussi Il était un père en exclusivité dans une nouvelle version, et d’autres restaurations : Les Sœurs Munakata et Dernier caprice, l’un des films préférés des admirateurs d’Ozu.
Des restaurations Shochiku et Toho, distribuées et éditées en France par Carlotta Films.
Remerciements à Carlotta Films
Femmes et voyous de Yasujiro Ozu (Hijosen no onna, 1933, 1h41)
Secrétaire le jour, Tokiko retrouve le soir le gang de voyous dirigé par son amant Joji. Elle veille sur le dancing tenu par ces truands… Au carrefour des genres, entre polar et mélodrame. Un film policier nippon à la manière américaine.
CC Institut Lumière (Hangar) sa 21 11h30
Il était un père de Yasujiro Ozu (Chichi ariki, 1942, 1h32)
Dans une ville de province, Shûhei, un enseignant veuf, mène une vie modeste avec Ryôhei, son fils unique. Lors d’un voyage scolaire, un élève se noie… Une œuvre sincère et bouleversante.
Lumière Terreaux di15 14h15 | Villeurbanne lu 16 20h45 | Pathé Bellecour ve 20 10h45
Récit d'un propriétaire de Yasujiro Ozu (Nagaya shinshiroku, 1947, 1h12)
Un petit garçon sans logis erre dans les rues de Tokyo. Il est finalement confié à une veuve acariâtre qui n’a jamais aimé les enfants… Une chronique douce-amère sur la classe modeste des faubourgs de Tokyo.
Institut Lumière (Villa) sa 14 11h & Institut Lumière (Villa) sa 14 11h15 | UGC Confluence ma 17 16h15 | Lumière Terreaux sa 21 16h
Une femme dans le vent de Yasujiro Ozu (Kaze no naka no mendori, 1948, 1h24)
Tokiko vit seule avec son jeune fils malade Hiroshi en attendant que son mari Shuichi soit démobilisé. Elle n’a pas d’autre choix que de se prostituer… Avec délicatesse, Ozu filme la tristesse et la violence. Un film inédit.
Pathé Bellecour me 18 19h45 | Lumière Terreaux je 19 11h | UGC Astoria ve 20 18h45
Les Sœurs Munakata de Yasujiro Ozu (Munekata kyodai, 1950, 1h52)
Setsuko et Mariko sont deux sœurs que tout oppose. Un jour l’extravertie Mariko tente de rapprocher sa sœur mariée et un de ses anciens prétendants… Une chronique familiale pudique dans l’immédiat après-guerre.
Comœdia di 15 11h15 | Institut Lumière (Hangar) lu 16 9h | Lumière Terreaux me 18 21h
Dernier caprice de Yasujiro Ozu (Kohayagawa-ke no aki, 1961, 1h43)
Manbei est le patron d’une brasserie de saké et père de trois filles. Bientôt, la santé du patriarche commence à décliner… Entre humour et drame, le film favori des admirateurs d’Ozu.
Lumière Terreaux ve 20 14h | Cinéma Opéra sa 21 19h | Comœdia di 22 11h15
Des restaurations Shōchiku et Tōhō, distribuées et éditées en France par Carlotta Films.
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