Billetterie

Boulevard

de Julien Duvivier , France , 1960

Lumière Classics : 1.Classiques

Ne supportant pas sa belle-mère, Georges Castagnier, dit "Jojo" (Jean-Pierre Léaud), vit seul sous les toits, place Pigalle. Il a une quinzaine d'années et la présence de la danseuse Jenny (Magali Noël),dans une chambre voisine, le trouble beaucoup. Mais celle-ci a un amant. Déprimé, Jojo irait jusqu'à se suicider, sans l'intervention des voisins et le retour de son père.

 BOULEVARD C 1960 OREX FILMS Collection Pathe 3
© Orex films Collection Pathé

Œuvre tardive de Julien Duvivier, Boulevard est adaptée du roman éponyme de Robert Sabatier, que le cinéaste a souhaité porter à l’écran dès 1958, avec l’aide d’Henri Jeanson. Le titre fait référence au boulevard de Clichy qui traverse la place Pigalle et la place Blanche. Très vite, le cinéaste est conquis par la perspective de croquer ce quartier, son atmosphère et ses habitants. Ce n’est finalement que deux ans plus tard et avec l’écrivain René Barjavel que Duvivier adapte Boulevard.

Le rôle de Jojo est confié à Jean-Pierre Léaud, alors âgé de 16 ans, encore auréolé du succès des Quatre Cents Coups de François Truffaut (1959). Jean-Paul Belmondo est d’abord contacté pour le rôle du boxeur Dicky, mais il décline la proposition de Duvivier, lui préférant celle de Jean-Luc Godard pour À bout de souffle (1960).

La réception du film est majoritairement très négative : on reproche au cinéaste de simuler la modernité et de copier les jeunes réalisateurs de la Nouvelle Vague.

« Il serait amusant de comparer Boulevard, dernier film de Julien Duvivier, aux Quatre Cents Coups, premier film de François Truffaut. […] C’est, sauf respect, Corneille vieillissant s’attaquant au même thème que le jeune Racine. […] C’est une bluette populiste ajustée au quart de tour et jouée par de bons acteurs […], un film garanti d’avant-guerre, à la fois naïf et ingénieux, savant dosage d’émotion, de pittoresque, de malice. C’est un film comme on n’en fait plus, rescapé d’un autre âge, et qui mérite d’être vu à titre de document sur une forme de cinéma qui se meurt. » (Michel Aubriant, Paris Presse, 8 décembre 1960)

Julien Duvivier réalisera quatre autres films, avant de mourir en octobre 1967 d’une crise cardiaque au volant de sa voiture, deux mois avant la sortie de son œuvre ultime, Diaboliquement vôtre.

 

Boulevard
France, 1960, 1h36, noir et blanc, format 1.66

Réalisation Julien Duvivier
Scénario Julien Duvivier, René Barjavel, d’après le roman éponyme de Robert Sabatier
Photo
Roger Dormoy
Musique Jean Yatove
Montage Paul Cayatte
Décors Robert Bouladoux
Production
Lucien Viard, Orex Films

Interprètes
Jean-Pierre Léaud (Georges Castagnier, dit "Jojo"), Monique Brienne (Marietta), Magali Noël (Jenny Dorr), Pierre Mondy (Dicky), Jacques Duby (Giuseppe Amato), Pierre Frag (Julius Rosenthal), Julien Verdier (Jean Castagnier), Hélène Tossy (la mère de Marietta), Robert Pizani (Paulo), Robert Dalban (le forain), Alexandre Rignault (l'entraîneur de boxe), Albert Michel (Gaston), Maryse Martin (la femme de Gaston), Georges Adet (Monsieur Arthur), Mag-Avril (Joséphine), Anne Béquet (Marie)

Sortie en France
30 novembre 1960

Distributeur Pathé
Restauration
4K par Pathé au laboratoire L’Image Retrouvée avec le soutien du CNC.

Film ayant reçu le label
Lumiereclassics Logo

 

 

 

Séances
Icone Billet 17ACHAT ma 17 14h30 - Pathé Bellecour
En présence de Laure de Boissard, Pathé
Icone Billet 17ACHAT me 18 18h45 - Lumière Terreaux
En présence de Laurent Delmas
Icone Billet 17ACHAT sa 21 9h  - Institut Lumière (Hangar)
En présence de Guillemette Odicino
Icone Billet 17ACHAT di 22 14h30 - Lumière Bellecour

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