Posté le 21.10.2023
Le parcours de James Stewart, comédien marqué par la guerre, fidèle à Capra, Hitchcock et Anthony Mann.
Le sujet
James Maitland Stewart (1908–1997), dit Jimmy, acteur et général américain – comme le précisent les encyclopédies. Soit la vie et l’œuvre d’un des comédiens les plus populaires de l’âge d’or d’Hollywood, ayant créé un fort compagnonnage avec ou moins trois grands cinéastes : Frank Capra avant-guerre, Anthony Mann pour une série de westerns légendaires et Alfred Hitchcock qui en fait son héros à la fin des années 50.
James Stewart, l’ami américain, 2022 © DR
Le parti pris
Ultra simple : peu d’extraits (sans doute parce que ça coûte cher), une bonne iconographie et surtout des spécialistes qui connaissent très bien leur sujet. Commentaire coécrit par Jean-Claude Missiaen et savoirs encyclopédiques de Philippe le Guay, Bernard Benoliel, Rafik Djoumi et Jean-François Giré. Alors, bien sûr, on regarde des « têtes qui parlent » (et au loin le chat du dernier intervenant). Mais ici personne ne parle pour ne rien dire et la bande des quatre dessine en chœur le portrait complet d’un acteur mythique.
Les moments forts
L’importance que la guerre a prise dans le parcours du comédien, lui permettant de gravir les échelons hiérarchiques militaires, mais surtout installant en lui un trouble qui engloutira la légèreté de l’avant-guerre ; l’analyse fine de Stewart en héros « mannien », figure tourmentée au bord du masochisme ; et puis, plus anecdotique, cette apparition de Stewart croqué au détour d’un cartoon de Tex Avery. Morale du jour : un film dans lequel il y a un extrait de Tex Avery ne peut pas être mauvais.
A. F.
SÉANCE
James Stewart, l’ami américain d’Éric Paccoud (Documentaire, 2022, 1h09)
Institut Lumière (Villa) - Samedi 21 octobre, 14h